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Chirurgie d’arthrodèse postérieure du rachis

lombaire pour discopathie inflammatoire

Souhaitez vous en savoir plus sur la Chirurgie d’arthrodèse postérieure du rachis ? Appelez nous !

Qu’est ce qu’une discopathie inflammatoire? à Bordeaux

La colonne vertébrale est faite d’un empilement de vertèbres et de disques. Le disque joue un rôle d’amortisseur entre les vertèbres. Avec le temps la qualité du disque s’altère et celui-ci absorbe moins les contraintes mécaniques. Il se produit alors une inflammation des vertèbres adjacentes, responsable de lombalgies (douleurs du dos). Il existe aussi des phénomènes inflammatoires locaux à l’origine de douleurs des membres inférieurs. Il est également possible de présenter un tableau de sciatique (douleur postérieure des membres inférieurs) ou de cruralgie (douleur devant les cuisses) en lien avec une compression directe de la racine par le disque affaissé. La discopathie est classée selon différents stades sur les examens d’imagerie et notamment l’IRM.
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En quoi consiste l’intervention ?

Il s’agit d’une chirurgie d’arthrodèse, c’est à dire de fusion vertébrale. L’objectif de la chirurgie est d’obtenir la fusion entre les vertèbres afin de les bloquer définitivement et de soulager les douleurs lombaires.

Cette chirurgie est proposée lorsque le traitement conservateur devient inefficace (rééducation, antalgique, infiltration).

Cette fusion osseuse est réalisée grâce à la mise en place d’une cale qui remplace le disque usé, entre les corps vertébraux. Cette cale est remplie de greffons osseux synthétiques ou non (réutilisation de l’os prélevé lors de la chirurgie). Le temps d’obtenir cette fusion, une ostéosynthèse (fixation) à l’aide de vis et tiges est réalisée pour permettre une mobilisation immédiate. Les vis sont insérées dans les pédicules des vertèbres.

Une décompression des nerfs est réalisée dans le même temps chirurgical afin de soulager les douleurs des membres inférieurs.

La chirurgie est réalisée sous anesthésie générale. Vous pouvez vous lever dès le jour de la chirurgie. Un drain pour éviter l’hématome musculaire peut être mis en place et retiré le lendemain de la chirurgie.
Dans la majorité des cas, cette intervention est réalisée par des techniques mini invasives. Vous aurez donc 2 cicatrices, de part et d’autre de la ligne médiane, dans le bas du dos. Dans certains cas, cette technique ne peut pas être réalisée et vous aurez alors une cicatrice unique et médiane dans le bas du dos.

intervention arthrodese

L’intervention est-elle douloureuse ?

En général cette intervention est peu douloureuse.

Il peut exister des douleurs musculaires post opératoires, liées à l’écartement des muscles. Une prise en charge multimodale, en collaboration avec nos anesthésistes, est mise en œuvre pour soulager cette douleur. Ces douleurs disparaissent d’autant plus vite que l’on se mobilise après l’opération. Les techniques mini invasives permettent une diminution des douleurs d’origine musculaire.

Il peut également exister, dans les premiers jours, des douleurs ou des fourmis dans les membres inférieurs, reproduisant les douleurs préopératoires. Ces douleurs disparaitront avec la reprise de la marche et de l’activité. Elles sont liées au fait que le nerf « garde en mémoire » le message douloureux.

 

Quels sont les bénéfices de la chirurgie ?

L’objectif de la chirurgie est de réduire en grande partie les lombalgies et les douleurs des membres inférieurs. La chirurgie ne permet pas toujours de faire disparaître toutes les douleurs mais elle permet d’en contrôler une partie. La chirurgie permet une bonne diminution des douleurs de sciatique ou de cruralgie. S’il existe un déficit neurologique préopératoire, celui ci ne peut pas toujours récupérer après la chirurgie, surtout s’il existe depuis longtemps.
 

Quels sont les risques de cette intervention ?

Les complications théoriques sont très nombreuses et de gravité variable, comme pour toute intervention chirurgicale. Néanmoins, ces complications sont rares et la chirurgie vous est proposée lorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques du geste.

Les principales complications sont :

• le risque d’infection du site opératoire (<1%) : ce risque diminue avec les techniques mini invasives. Cette complication peut amener le chirurgien à effectuer un lavage au bloc opératoire et dans de rares cas à retirer le matériel. Le traitement est mis en place en collaboration avec les médecins infectiologues.

• Le risque de brèche durale (<5%) : c’est à dire de faire un trou dans le sac qui contient les nerfs et d’entrainer une fuite de liquide céphalorachidien. Ce risque augmente dans les reprises chirurgicales. Lorsqu’elle existe, la brèche est réparée. Il peut exister des maux de tête pendant quelques jours. L’évolution est en général rapidement favorable.

• Le risque neurologique (<1%) : il s’agit de troubles sensitif ou moteur en lien avec les décompressions nerveuses ou la mise en place du matériel. Ces troubles sont transitoires dans la majorité des cas. Ils peuvent nécessiter une ré intervention précoce.

• Le risque d’hématome compressif : (rare) il se manifeste par des douleurs importantes et un déficit neurologique précoce. Une reprise chirurgicale rapide est nécessaire.

• A long terme, le risque de pseudarthrose (<10%) : c’est à dire le risque de non fusion osseuse. Ce risque est très augmenté chez les patients fumeurs. La pseudarthrose peut entrainer une faillite du matériel et la réapparition de douleurs.

• Les complications liées à l’installation au bloc opératoire (compression oculaire, compression de nerf ou de vaisseaux) et liées à l’anesthésie.
Le document de la SFCR vous a été remis pour plus de renseignements.

 

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