La revue « Sciences humaines » publie un article très intéressant sur la motivation au travail. Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec certains de mes patients.
Pour résumer, les travailleurs qu’ils soient salariés, du secteur public ou privé, ou indépendants, ouvriers ou grands dirigeants subissent tous des pressions.
Elles sont économiques : « faire plus avec moins », être rentable, faire tourner l’entreprise…
Elles sont aussi humaines, employés difficiles, collègues aigris et mal-aimables…
Néanmoins il faut aller travailler…D’abord pour gagner sa vie (et manger, payer les factures, se soigner, voyager, investir…) . Puis s’épanouir en trouvant du plaisir au travail et avoir une reconnaissance sociale.
La motivation et la démotivation au travail sont un fragile équilibre entre les deux.
Quelquefois quand la démotivation pointe le bout de son nez, la simple douleur au dos que l’on ressent en jardinant ou en aidant un ami à déménager prend beaucoup d’ampleur.
Il suffit d’une remarque difficile du patron, d’un conflit avec le collègue ou d’une période difficile à la maison, pour que l’équilibre se brise et le patient « en a plein le dos » et devient lombalgique.
J’essaie donc de rassurer le patient et de démêler avec lui les ficelles de cet état…car comme le dit la campagne de la Sécurité Sociale, « le traitement c’est le mouvement ».
On peut également étendre cet état de fait aux patients qui n’arrivent pas à guérir après une opération d’hernie discale alors que l’on a tout vérifié et qu’il n’y a pas de complications.
La clé est la prise de conscience de cet état et réussir à s’adapter car il y a beaucoup de solutions comme l’écrit le journaliste dans cet article.
Et cela ne peut que améliorer la qualité de vie du patient.