Le Docteur Marjory Rué, chirurgien du dos à Bordeaux, vous donne ses conseils pour une endoscopie réussie.
Vous souffrez depuis quelques temps de douleurs au dos et votre médecin vous a parlé d’endoscopie. Rassurez-vous, si le terme paraît un peu compliqué, la réalité ne l’est pas autant. Le Docteur Marjory Rué, chirurgien du dos à Bordeaux, vous donne ses conseils pour une endoscopie réussie.
Qu’est-ce que l’endoscopie ?
L’endoscopie est une technique chirurgicale mini-invasive, c’est-à-dire qu’elle a pour but de limiter l’agressivité de l’intervention pour le corps. Elle consiste à réaliser une petite incision grâce à laquelle on introduit une caméra qui permet de visualiser sur un écran la zone à opérer.
Dans notre spécialité, elle permet de traiter notamment la hernie discale lombaire, hernie discale cervicale, le canal lombaire étroit ou encore le kyste synovial rachidien par exemple. Beaucoup plus douce qu’une intervention traditionnelle, cette technique a notamment pour avantage de diminuer grandement les douleurs post opératoires et de permettre une récupération plus rapide.
Besoin ou non d’une endoscopie ?En envoyant votre dossier médical à notre cabinet, nous serons à même de vous apporter notre diagnostic sur la nécessité d’une intervention. |
Que faut-il faire avant l’opération ?
Ecouter votre chirurgien ! Avant l’intervention, celui-ci vous expliquera tout et vous remettra des documents comportant de nombreuses informations. Etre à l’écoute vous permettra d’avoir toutes les informations importantes, et de poser toutes vos questions.
Mais avant d’en arriver à ce stade, il est important de ne pas avoir trop attendu. Laisser traîner limite les possibilités d’une endoscopie, car si les dégâts sont trop importants, elle ne sera pas suffisante. En revanche, consulter trop tôt n’a pas d’intérêt, car certaines lésions cicatrisent d’elles-mêmes. Une douleur installée depuis environ 6 semaines est un motif de consultation valable, mais sachez que l’endoscopie viendra après tous les autres traitements (ostéopathie, kiné, infiltrations, médicaments…).
D’autre part, pour obtenir le bon diagnostic et les bons conseils, veillez à disposer des bonnes imageries : un IRM lombaire est préférable à un scanner. Avoir mal depuis plus de 6 semaines (hors urgence neurologique), car certaines choses cicatrisent toutes seules.
Que l’opération soit décidée ou non, il est essentiel de rester actif au maximum. Continuer à essayer de marcher ou s’assoir est essentiel pour favoriser la guérison. En effet, avant comme après l’intervention, il est essentiel d’adopter un comportement dynamique pour favoriser la récupération.
Et après l’endoscopie, comment ça se passe ?
Le temps où l’on alitait le patient après une intervention de ce type est terminé. Aujourd’hui, il n’existe plus d’éviction et encore moins d’immobilisation. Bien qu’il y ait un inconfort et une réticence face à la douleur qui pourrait être ressentie, il est important de reprendre l’activité au plus vite. D’ailleurs, la kinésithérapie commence dès le soir de l’intervention et les autres rendez-vous chez le kinésithérapeute sont généralement fixés très rapidement après l’intervention pour favoriser une reprise rapide.
Avoir une appréhension avant une intervention chirurgicale est tout à fait normal. N’hésitez pas à noter vos questions et à les poser à l’équipe médicale du CCER, Centre de chrirugie endoscopique du rachis Merignac, qui vous accompagnera.